Focus de notre expédition a Madagascar
Les pépites d’or de Maevatanana
Nous sommes à Madagascar, plus précisément à Androfiakely, à 3 km sur les hauts de Maevatanana. Les mineurs y cherchent l'or dans un quartz aurifère du gisement primaire à faible profondeur. Ils concassent ensuite le quartz dans les mortiers qui se trouvent devant chaque case et ils lavent finalement à la batée avant de se rendre chaque fin de journée chez le collecteur à Maevatanana pour vendre ses pépites.
Au fond, nous apercevons les collines en direction de Tsitialakamisy à une vingtaine de kilomètres où, un jour, vingt kilos d’or furent trouvés concentrés sur environ un mètre de quartz ! L’étendue d’eau en arrière-plan est la tumultueuse rivière Betsiboka, très impressionnante en saison des pluies de novembre à avril.
Lundi, jour de marché hebdomadaire à Maevatanana, les orpailleurs viennent acheter des batées neuves qui proviennent des fûts métalliques de 200 litres transformés par le pasteur qui habite à un kilomètre à la sortie de Maevatanana en direction de Majunga.
"Production d'or à Madagascar : un potentiel inexploité"
Il existe des gisements d'or à Madagascar, mais la production d'or dans le pays est relativement faible. Selon les données de la Banque centrale de Madagascar, la production d'or a été de 581 kilogrammes en 2019, contre 708 kilogrammes en 2018.
La plupart des mines d'or de Madagascar sont des mines artisanales, où l'extraction est effectuée manuellement par des mineurs locaux. Ces mines sont souvent situées dans des régions éloignées et difficiles d'accès, ce qui rend la production d'or plus coûteuse.
En dehors de l'extraction artisanale, il y a également quelques sociétés minières internationales qui opèrent dans le pays, mais elles se concentrent principalement sur l'exploration et le développement de nouveaux gisements plutôt que sur la production.
En résumé, l’or de Madagascar existe, mais la production est relativement faible par rapport à d’autres pays producteurs d’or dans le monde.