Les émeraudes de l’Oural

RUSSIE



La capitale russe fascine, mais notre quête de pierres précieuses nous conduit bien au-delà de Moscou, aux confins de ce pays immense et plein de surprises.


La Russie est l’un des plus grands producteurs mondiaux de diamants bruts. Mais elle recèle bien d’autres trésors : si l’on pense souvent à la Colombie, au Brésil ou à la Zambie pour les émeraudes, c’est dans l’Oural, depuis 1831, que sont extraites de magnifiques gemmes vertes.


Direction la mine d’émeraudes de Malysheva, au nord-est de Yekaterinburg, à plus de 1800 km de Moscou. Sa production annuelle atteint 150 kg. À l’entrée, une statue en hommage aux mineurs nous accueille. Cette immense mine souterraine, la plus grande d’Europe, est un réseau dense de tunnels. Une fois extraites, les émeraudes sont détachées de la roche mère (le micaschiste) à l’aide d’un outil mécanique fendant la pierre. Nous avons eu la chance d’y découvrir quelques bruts de plusieurs centimètres. Elles sont ensuite triées par pureté et tonalité.


Plus au sud, nous visitons la mine de Korkodin, célèbre pour ses grenats démantoïdes découverts en 1990 — les plus rares et les plus précieux de leur famille, aux éclats parfois plus intenses que ceux du diamant. Certains, trop jaunes, sont chauffés pour renforcer leur teinte verte. Le tri se fait par calibre et couleur, sur des vitres rétroéclairées.


Parmi les autres merveilles de la région : l’Alexandrite, pierre à changement de couleur (du vert au rouge), dont Malysheva produit environ 15 kg par an. Nommée en l’honneur du tsar Alexandre II, cette gemme rare de la famille des chrysobéryls doit son étonnant changement de couleur à la présence d’oxyde de chrome.

Et ce n’est pas tout : on trouve aussi du saphir dans la région… mais cela, ce sera pour un prochain voyage.





Les émeraudes de l’Oural

RUSSIE


La capitale russe fascine, mais notre quête de pierres précieuses nous conduit bien au-delà de Moscou, aux confins de ce pays immense et plein de surprises.


La Russie est l’un des plus grands producteurs mondiaux de diamants bruts. Mais elle recèle bien d’autres trésors : si l’on pense souvent à la Colombie, au Brésil ou à la Zambie pour les émeraudes, c’est dans l’Oural, depuis 1831, que sont extraites de magnifiques gemmes vertes.


Direction la mine d’émeraudes de Malysheva, au nord-est de Yekaterinburg, à plus de 1800 km de Moscou. Sa production annuelle atteint 150 kg. À l’entrée, une statue en hommage aux mineurs nous accueille. Cette immense mine souterraine, la plus grande d’Europe, est un réseau dense de tunnels. Une fois extraites, les émeraudes sont détachées de la roche mère (le micaschiste) à l’aide d’un outil mécanique fendant la pierre. Nous avons eu la chance d’y découvrir quelques bruts de plusieurs centimètres. Elles sont ensuite triées par pureté et tonalité.


Plus au sud, nous visitons la mine de Korkodin, célèbre pour ses grenats démantoïdes découverts en 1990 — les plus rares et les plus précieux de leur famille, aux éclats parfois plus intenses que ceux du diamant. Certains, trop jaunes, sont chauffés pour renforcer leur teinte verte. Le tri se fait par calibre et couleur, sur des vitres rétroéclairées.


Parmi les autres merveilles de la région : l’Alexandrite, pierre à changement de couleur (du vert au rouge), dont Malysheva produit environ 15 kg par an. Nommée en l’honneur du tsar Alexandre II, cette gemme rare de la famille des chrysobéryls doit son étonnant changement de couleur à la présence d’oxyde de chrome.

Et ce n’est pas tout : on trouve aussi du saphir dans la région… mais cela, ce sera pour un prochain voyage.


Les émeraudes de l’Oural

RUSSIE



La capitale russe fascine, mais notre quête de pierres précieuses nous conduit bien au-delà de Moscou, aux confins de ce pays immense et plein de surprises.


La Russie est l’un des plus grands producteurs mondiaux de diamants bruts. Mais elle recèle bien d’autres trésors : si l’on pense souvent à la Colombie, au Brésil ou à la Zambie pour les émeraudes, c’est dans l’Oural, depuis 1831, que sont extraites de magnifiques gemmes vertes.


Direction la mine d’émeraudes de Malysheva, au nord-est de Yekaterinburg, à plus de 1800 km de Moscou. Sa production annuelle atteint 150 kg. À l’entrée, une statue en hommage aux mineurs nous accueille. Cette immense mine souterraine, la plus grande d’Europe, est un réseau dense de tunnels. Une fois extraites, les émeraudes sont détachées de la roche mère (le micaschiste) à l’aide d’un outil mécanique fendant la pierre. Nous avons eu la chance d’y découvrir quelques bruts de plusieurs centimètres. Elles sont ensuite triées par pureté et tonalité.


Plus au sud, nous visitons la mine de Korkodin, célèbre pour ses grenats démantoïdes découverts en 1990 — les plus rares et les plus précieux de leur famille, aux éclats parfois plus intenses que ceux du diamant. Certains, trop jaunes, sont chauffés pour renforcer leur teinte verte. Le tri se fait par calibre et couleur, sur des vitres rétroéclairées.


Parmi les autres merveilles de la région : l’Alexandrite, pierre à changement de couleur (du vert au rouge), dont Malysheva produit environ 15 kg par an. Nommée en l’honneur du tsar Alexandre II, cette gemme rare de la famille des chrysobéryls doit son étonnant changement de couleur à la présence d’oxyde de chrome.

Et ce n’est pas tout : on trouve aussi du saphir dans la région… mais cela, ce sera pour un prochain voyage.





Son secret




Elle possède une magnifique couleur verte qui est due à la présence d’infimes quantités de chrome et de vanadium.


Son secret


Elle possède une magnifique couleur verte qui est due à la présence d’infimes quantités de chrome et de vanadium.


Sa découverte




Le gisement Mariinsk (anciennement Malychev) fut ouvert de 1831 à 1839. Aujourd’hui, la mine Mariinsk est une entreprise d’Etat. Elle est active et ses pierres sont présentes sur le marché russe. Les émeraudes russes sont connues pour leur bonne transparence et une couleur distinctive « d’herbe fraîche ».

Sa découverte



Le gisement Mariinsk (anciennement Malychev) fut ouvert de 1831 à 1839. Aujourd’hui, la mine Mariinsk est une entreprise d’Etat. Elle est active et ses pierres sont présentes sur le marché russe. Les émeraudes russes sont connues pour leur bonne transparence et une couleur distinctive « d’herbe fraîche ».

Sa rareté


La rareté de l'émeraude est principalement due au fait qu'elle réunit des éléments qui ont des sites géochimiques généralement différents : d'une part, le chrome, le vanadium et le fer, constituants préférentiels du manteau terrestre ; d'autre part, le béryllium et les alcalins provenant de la croûte continentale.

Sa rareté


La rareté de l'émeraude est principalement due au fait qu'elle réunit des éléments qui ont des sites géochimiques généralement différents : d'une part, le chrome, le vanadium et le fer, constituants préférentiels du manteau terrestre ; d'autre part, le béryllium et les alcalins provenant de la croûte continentale.



Anecdote




Les premières mines d’émeraudes connues sont celles d’Egypte, du temps des pharaons.

Elles dateraient de 3500 avant JC. Elles ont été redécouvertes en 1816 par un explorateur Français, Frédéric Cailliaud. Cléopâtre était une très grande amatrice de cette gemme. Elle a doté les nobles de son portrait gravé sur des émeraudes. Avec César, Cléopâtre s’empara de toutes les mines d’émeraudes d’Egypte.



Anecdote



Les premières mines d’émeraudes connues sont celles d’Egypte, du temps des pharaons.

Elles dateraient de 3500 avant JC. Elles ont été redécouvertes en 1816 par un explorateur Français, Frédéric Cailliaud. Cléopâtre était une très grande amatrice de cette gemme. Elle a doté les nobles de son portrait gravé sur des émeraudes. Avec César, Cléopâtre s’empara de toutes les mines d’émeraudes d’Egypte.