Matin improbable ….
Prêt à 7h, nous attendons notre guide sur le devant de notre hôtel Kapulana à l’Alto Molocue . Celui-ci fait route depuis hier pour nous rejoindre, mais à la suite d’un accident sur sa route a été contraint de dormir non loin de là. Le réseau téléphonique est très mauvais et ne passe pas partout. Il est injoignable et il est donc impossible de connaître son heure d’arrivée. L’attente dura des heures.
Assis devant l’hôtel face à l’unique route national à boire notre café lorsqu’entendant de la musique à la radio du 4×4 Simon sauta sur un muret et se mit à danser, ce qui fit rire les passants.
Ni une ni deux, c’est plein pot que nous faisons à présent résonner les baffles de notre 4×4 d’un Cd de musique local prêté par le personnel de l’Accueil.
Il y a une ambiance tel que tous les passants, les enfants des maisons jouxtant l’hôtel ainsi que le personnel de l’hôtel se joingnent a nous et danseront avec nous une bonne heure durant.
Moment magique
C’est finalement sur le coup de 11h que nous prendrons la direction des mines.
14H Nous venons de rentrer dans l’Alto Ligonha. Le paysage change, les cases sont beaucoup plus structurées.
A la place de petites cases il y a 1,2 ou 3 dépendances sur le côté de la maison principale qui permettent d’aller à la toilette, de cuisiner, de se poser pour manger et d’autres légèrement plus en recul sur Pilotis pour garder et conserver les récoltes, souvent du blé. La porte d’entrée est en bois pleins. Il y a parfois des clôtures pour la délimitation du terrain, ce que l’on ne voyait pas auparavant. La zone est beaucoup plus sableuse et de fait la terre utilisée pour la construction est bien plus sableuse rendant la couleur des cases plus grise. Nous saluons le plus possible les gens que nous croisons car nous sommes là en amis et leur sourire lorsqu’ils nous l’octroie est splendide. Nous croisons des zones boisées puis sablonneuse et reboisée à nouveau. Un peu comme les landes mais avec des arbres fruitiers souvent d’une hauteur de +- 8 mètres. Depuis que nous sommes sur cette fameuse route de sable et de terre nous n’avons plus croisé personnes. On rentre dans le Bush. Région hostile
Nous voilà arrivé à Muiane. Un groupe de jeunes enfants jouent à faire des courses avec un bâton qui leur permet de le faire rouler un pneu de vélo gonflés. Sourire aux lèvres qui fait plaisir à voir lorsque nous débarquons de 3h de route.
Muiane, village où nous rencontrons Mr Basilio ; l’officiel responsable par lequel il faut toujours passer lorsque l’on rentre dans un village pour se présenter. Avec lui nous irons sur la mine de Muiane (Société TMPL) Enorme réserve exploitée pour le kaolin ; d’une blancheur extrême, le tantale et le Niobium. L’exploitation de ces derniers se fait à la batée dans un bassin par des femmes qui récolte le précieux par décantation. Le boss est sud-africain. BRETT est le manager. Quint son assistant qui lui est Russe par sa mère et Benjamin son père est le process manager (géologue) avec qui on a parlé qui lui est Mozambicain.
Brett nous fait faire le tour de l’exploitation et je peux vraiment vous dire que le plateau de l’exploitation qui surplombe toute la région est Extraordinaire. Une vue à 360 sur tous les monts de la région de l’Alto Ligonhia époustouflante.
