Lundi 12 juillet ,
Dans la soirée d’hier, nous avons pris contact avec Benjamin car plusieurs géologues nous ont parlé de lui sur pas mal de mines. Nous le retrouvons au croisement de Molocue, il est venu en moto puis en bus…
Nous prenons la route de Namacotche et sur le chemin, nous en apprendrons beaucoup sur les pegmatites des alentours. Dans cette région-ci, ce sont les orangers que l’on voit chargés de fruits vert orangé. Les oranges vertes ici sont mûres et très bonnes. Nous en achèterons 5 kilos pour 100 Metical (1,5 euro). Le petit grimpe dans l’arbre et le secoue pour faire tomber les fruits. Plus qu’à les ramasser et à les emporter.
Bon, reprenons la route, elle sera très longue, 3h30 de route cabossée à 10-15 km, parsemée de bosses, de trous, de dos d’âne, de nids de poule qui nous balanceront dans la voiture du sol au plafond en même temps que de gauche à droite. Même avec la ceinture, le réflexe reste de ne pas se fracasser contre la vitre. Enfin, sur place, c’est Luciano qui nous reçoit. Son chef suivra ! Nous ferons ensemble le tour des 4 zones à pegmatites. Mica blanc, quartz à tourmaline, spodumène crayeux, lépidolite, mais pas partout, tourmaline verte, béryl pierreux. Pas spécialement de belles pièces.
Nous demandons donc à Benjamin de voir plus et si lui et ses camarades n’auraient pas une adresse où l’on pourrait trouver des pierres. Ils nous emmènent à 3 min de là à pied sur un camp de garimpeiros, un vrai gruyère où une centaine de gars bossent à creuser la latérite en quête d’une belle pierre. Ils n’ont à nous proposer ce jour-là que 2 pauvres tourmalines schorl roulées. Il semblerait que les temps soient durs.
Dans cette région du bush, ce sont pas mal de bambous qui peuplent aussi la forêt.
Une photo de groupe et retour à Molocue. Curry de poulet pour ne pas changer.